Le 8 mars est déjà passé, je sais. Je suis un peu en retard pour célébrer ma femme du jour! Mais j’ai décidé de rendre hommage par ce modeste billet à la cinéaste d’origine cambodgienne Roshane Saidnattar.

Elle est sous les feux de l’actualité cette semaine pour le passage de son film « L’important c’est de rester vivant » au Festival du film et forum international sur les droits humains à Genève, ce soir le 10 mars 2010 à 18h30.
C’est à cette occasion qu’on a pu l’écouter dans deux émissions de la Radio Suisse Romande:

Ces deux émissions peuvent être écoutées sur le site de la RSR ou téléchargées en podcasts. L’interview diffusée par la RSR est très poignant et aide un peu à comprendre ce qu’était la vie du peuple cambodgien dans ces années-là et comment de tels événements influencent la vie de quelqu’un qui les a vécu. Témoignage essentiel.

Le film est un documentaire sur la folie khmère rouge. Roshane Saidnattar connaît bien les Khmers Rouges pour avoir vécu sous leur règne de l’âge de 6 à 10 ans. Elle et sa mère sont sorties vivantes de cet enfer, contrairement à des millions de Cambodgiens tués et torturés par les Khmers rouges.

Trente ans après s’être échappée des camps de la mort au Cambodge, la réalisatrice rencontre Khieu Samphân, ancien théoricien Khmère rouge. Le bourreau ignore être face à l’une de ses victimes et s’obstine à ne pas reconnaître les meurtres commis par son régime. L’entretien exceptionnel avec Khieu Samphân obtenu par Roshane Saidnattar la cinéaste, s’entremêle aux souvenirs de la jeune femme et à des images d’archives inédites. Un témoignage intime et poignant qui brise le silence enveloppant encore la mémoire du génocide khmer.

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