Impossible de laisser passer la Journée internationale de la femme sans en dire un mot. J’ai hésité à  faire une recette de cuisine, jaune comme des centaines de blogueuses à  travers le monde. J’aurais pu poster des liens sur la condition féminine , des blogs féminins ou masculins que je lis (ou pas) et j’en passe. Mais j’ai décidé de présenter « ma » femme du jour, parce que ça fait longtemps que je me promets de lui faire un peu de pub ;-)

Chaque jour, Tuy (nom d’emprunt) arrive au centre ville en moto avec ses petites affaires emballées dans un sac plastic. Son fils la laisse au coin de la rue et elle s’installe. Elle déballe son brasero, sa pâte à  gaufre, ses petits sachets dans lesquels elle va emballer la marchandise. Elle allume calmement son feu et commence sa production du jour. J’avais un rendez-vous quasi quotidien avec elle, vers 16 heures. Contre 10’000 dongs, (50 centimes) elle me remettait un sachet de délicieuses gaufres encore chaudes. A chaque foix, un petit jeu s’engageait: elle insistait pour m’en faire acheter trois, en essayant de m’attendrir avec des petits biscuits offerts. Je tenais bon en rigolant!

Si vous passez au centre de Ho Chi Minh City, arrêtez-vous, achetez-lui quelques sachets, vous ne serez pas déçus. C’est sans risque et drôlement bon. Il se peut que le prix ait doublé ou triplé, le Vietnam connaissant une inflation galopante. Il se peut qu’elle essaie de vous en vendre plus que vous ne le souhaiteriez. Ce n’est pas grave, mettez-vous à  sa place pour une minute et … relativisez!